Un des arguments les plus clivants et les plus souvent cités reste les tâches ménagères et, plus particulièrement, le noble art de la cuisine. La question centrale du débat à ce sujet n'est pas de savoir qui sera à la kouisine mais, plutôt, qui n'y sera pas.
Pourtant, la cuisine reste un activité humaine, probablement la plus caractéristique et la destruction de la cellule culinaire après la désintégration de la cellule familiale est un symptôme de plus du mal qui nous ronge et un avertissement du destin qui nous attend.
La cuisine nous a façonnés aussi bien physiquement, dans notre bio-mécanique, que socialement. Négliger son importance, voire externaliser l'activité en la confiant à d'autres, nous conduira très probablement à notre perte, non pas en tant qu'individus, mais en tant qu'humains car, plus que l'intelligence, l'art de la table est ce qui nous distingue de l'animal.