Productivité : contrôler l'interface au doigt et à l'œil

Comment utiliser efficacement un clavier programmable pour gagner en productivité

Dans le cadre individuel, je suis un utilisateur inconditionnel de Linux, plus particuilièrement Ubuntu, au travers de l'excellente interface Gnome. La particularité de cette interface est de penser l'univers en worflows. Ainsi pensée, elle est tout aussi efficace au travers de la souris qu'au travers de raccourcis clavier. Et c'est là que j'atteins mes limites : je ne suis pas performant au clavier. Je préfère utiliser la souris afin d'avoir le temps de réfléchir à ce que je fais tout en n'ayant aucun effort à faire pour me souvenir de la façon – comment – atteindre mon objectif. J'admets cependant bien volontiers que si je pouvais utiliser certains de ces raccourcis, je pourrais aisément gagner en productivité.

Si j’ai toujours beaucoup de mal à me souvenir des raccourcis clavier c'est parce que les combinaisons de touches changent en fonction du système d’exploitation, de l’interface, de l’application utilisée. Je n’ai pas une mauvaise mémoire, juste le défaut de ne pas me souvenir de ce que je n’utilise pas tous les jours en plus de ne faire aucun effort pour m'en souvenir. À part les plus universels ([CTRL] + [C], [CTRL] + [X] et [CTRL] + [V]), j’oublie rapidement les raccourcis alors que certains pourraient m’être utiles. Malgré tous mes efforts pour tenter de me discipliner, je n’arrive pas à m’en souvenir.

Cependant, par curiosité, je me suis récemment laissé tenter par un petit clavier configurable bon marché et, là, ma vie a changé. Non seulement ma productivité est bouleversée, mais je peux enfin améliorer mon interaction avec ma machine sans faire d’effort mémoriel. Je définis ma combinaison de touches puis j’utilise sans me soucier du comment.

Simple, pratique, efficace… à tel point que ce sujet est devenu une nouvelle obsession et que je me demande encore comment j'ai pu vivre sans jusqu'à présent.

Gnome Shell est parfait pour les débutants… et les perfectionnistes

Voici pourquoi

Le plus gros reproche fait à Gnome Shell, de la part de tous les utilisateurs avancés de Linux, est son manque de souplesse. Au contraire de KDE, par exemple, qui permet une configuration avancée de l’interface graphique et des différents comportements, Gnome reste simple, épuré et limité. Très limité.

En effet, son comportement par défaut est encadré très précisément. Pour changer l'interface, il faut généralement passer par des extensions. Pour les aficionados du libre et de l’open source, être limité dans ses choix by design est frustrant. D’où leurs critiques – justifiées. Cependant, c’est justement parce que Gnome est limité qu’il est une formidable interface utilisateur, notamment pour les débutants… et les perfectionnistes.

Voyons pourquoi.

Ubuntu 21.10 pour les vrais (utilisateurs)

À quoi s'attendre après la mise à niveau Ubuntu 21.04 vers 21.10

Nombreuses sont les personnes qui ont donné un avis ou une présentation sur le nouvel Ubuntu 21.10 qui vient tout juste de sortir.

Seul problème : ils ont tous présenté un Ubuntu sur une installation fraîche.

Mais que se passe-t-il pour un utilisateur habituel – de longue date – qui fait une simple mise à niveau ?

Gnome, cet incompris !

Comprendre la philosophie et l'usage de Gnome

J'ai assisté récemment à une discussion à propos des environnements de bureau libres, tels que KDE, Gnome, XFCE, …

Gnome fait probablement partie des environnements qui font le plus matière à débat, très probablement parce qu'il est incompris. Je vais tenter ici d'expliquer pourquoi.