L'obésité : avant et après

Les retours d'expériences

J’ai commencé le sport de haut niveau vers 19 ans et je n’ai pas arrêté depuis.

Durant toutes ces années, j’ai travaillé avec d’autres athlètes dont certains étaient d’anciens obèses. J’en ai profité pour leur poser des questions à propos d’eux, d’avant, d’après…

Si je me permets de publier leurs expériences c'est parce que les réponses étaient toutes consistantes et à l'unanimité.

Et voici ce qu’ils – environ 25 personnes des deux sexes – m’ont répondu.

Obésité et santé

La tendance actuelle de la fat acceptance est de prétendre que l’on est en bonne santé lorsqu'on est obèse.

Cependant, sur ce point, ils m’ont tous répondu que c’est faux. Le plus souvent parce qu’on en se rend pas compte qu’on est malade.

En effet, l’obésité ne survient pas du jour au lendemain, mais sur des périodes plus longues qui laissent au corps et à l’esprit le temps de s’habituer. Mais ce n’est qu’une façade car si on n’observe bien les signes – et les sportifs sont habitués à écouter leur corps donc reconnaître les signes les plus infimes et donc de comparer les différences avec recul – tout indique que le corps ne va pas bien. Rien que le fait de se lever le matin est une épreuve. Et les problèmes de santé surviennent très vite : cholestérol élevé, hypertension, diabète, problèmes respiratoires – généralement l’apnée du sommeil –, douleurs articulaires, problèmes hormonaux pour les femmes, difficultés dans la sexualité et la procréation…

Obésité et beauté

Un autre point mis en évidence par la fat acceptance est qu’on doit apprécier son corps. Aucun des anciens obèses que j’ai rencontrés n'a confirmé qu’il s’était senti beau et à l’aise avec son corps d'obèse, ne serait-ce qu'une seule fois.

Comment être à l’aise quand on en peut si voir ses pieds, ni se pencher en avant parce que le ventre appuie sur les cuisses et bloque le mouvement ?

Et aucun ne s’est jamais trouvé beau. Ce n’était que la méthode Coué, mais aucun n’y a jamais vraiment cru au fond de lui. Plutôt une rengaine qu’on répète pour persuader soi-même et les autres que tout va bien… alors que tout va mal.

L’obésité est génétique

Ils sont tous ri et tous confirmé qu’ils ont dit ça un jour pour justifier leurs échecs répétitifs. Mais ils n’avaient juste pas travaillé assez dur.

Même si certains types d’obésité étaient d'origine génétique, ils ne sont pas aussi répandus qu’on le prétend. Une exception ne doit pas servir de règle, sinon ça s'appelle une excuse.

Conclusion

Avec le recul, aucun n’a confirmé avoir été heureux, en bonne santé et fier de ses formes.

Avec le recul, ils ont avoué « oui, maintenant, je suis fier de ce que j’ai fait. Je suis en bonne santé. »

Et aucun, absolument aucun, n’a regretté d’avoir perdu du poids et d’être devenu mince. Jamais aucun ne voudrait revenir en arrière et revivre dans un corps obèse.

La seule et unique difficulté est qu’il faut avoir vécu les deux états pour se rendre compte des différences car elles reposent alors sur un moyen de comparaison.